La Commission européenne a annoncé l’obtention pour le sel de Salies de l’Indication Géographique Protégée (IGP), fameux label européen créé en 1992, sorte de prolongement de l’AOC national, et dont sont déjà titulaires sous nos cieux le Jambon de Bayonne ou le Kiwi de l’Adour.
Cette inscription sur le registre des produits européens bénéficiant d’un label – ils sont 1.349 en tout pour 28 pays – sonne comme un couronnement, après un processus entamé il y a plus de trois ans par le consortium du jambon de Bayonne qui exploite la saline depuis cinq années. Le dossier mentionnait les différents usages du sel de Salies – salaison, cures, sel de table… – mais aussi ses nombreuses propriétés sanitaires (teneur en potassium, magnésium) et les traditions qui accompagnent son exploitation.
C’est le seul sel gemme d’Europe. Les retombées devraient être « très intéressantes ». Et pourraient certes concerner le consortium et ses adhérents salaisonniers, mais aussi l’établissement thermal.
Si actuellement les principaux forages pour l’exploitation du sel sont situés à Oraàs et Salies-de-Béarn, l’aire géographique définie pour l’IGP Sel de Salies s’étend elle sur treize communes, deux des Landes et onze des Pyrénées-Atlantiques, soit 180 km2.
Source : larepubliquedespyrenees.fr
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